Quelques
dévots se plaisent à dessiner un monde qui les rendrait eux-mêmes moins sûrs de
leurs étranges absurdités (Ici, Dieu a des confidents). Sur cette terre, on s'offre, se soumet pour vivre d’espoirs entretenus par la vénérable personnalité qui
n’ouvre la bouche que pour cracher sur des paumes moites et percluses
d’admiration et de mysticité monnayée ; celle qui leur donne cette douce
illusion de voir au-delà de la munificence de la nature, des étoiles (qu’ils sont
les seuls à voir scintiller !), de pouvoir s’abstenir de
« vivre ». Car ce monde admettant la souillure est indigne d’eux pour
qu’ils en jouissent ! Il faut le regarder avec dédain ; ceux qui s’en
entichent, avec plus de mépris encore. Ils finissent par devenir asociaux. Le
géniteur devient, pour le rejeton subjugué par le discours mystificateur, « cet homme qui n’a rien compris »
au sens de nos petites existences. Il l’imagine dans le supplice de l’enfer. A
moins que le confident du Seigneur, l’intercesseur auprès de celui-ci, messie
de quelques impies et autres libertins, veuille bien leur savoir bon gré de
leurs descendances.
A suivre...